Chaque année, des milliers d’oiseaux quittent leurs contrées pour des terres plus accueillantes. Ils parcourent des dizaines de milliers de km, à la recherche de nourritures, de chaleur mais reviennent chez eux pour la reproduction :
février-mars-avril
septembre-octobre-novembre
La diminution de la longueur des jours, la baisse de température et d’intensité lumineuse déclenchent une production d’hormones qui annoncent le départ.
En ville, certaines espèces se sédentarisent en réponse à la présence de nourriture tout au long de l’année.
coucou gris : 8 500 km
hirondelle des fenêtres : 10 000 km
traquet motteux : 14 600 km
sterne arctique : 35 000 km
Les oiseaux ont besoin de forces et de nourritures avant de partir ou lors d’une escale car ils peuvent perdre jusqu’à 55 % de leur poids de départ.
De nombreux oiseaux n’arrivent pas à destination : souvent victimes de prédateurs, mais ils meurent aussi d’épuisement, d’autres ne trouvent pas leur route ou sont perturbés par les lumières artificielles de nos villes, ou victimes des lignes électriques, de éoliennes ou encore de la chasse…
Heureusement, la plus grande majorité arrive à bon port.
Le retour est motivé par le besoin de reproduction qui se fait dans leur pays d’origine à la belle saison.
Plus d’informations : migration.net
Source : Sciences et Avenir